Les responsables du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS-Tarayya) arrêtés après les événements du 26 juillet 2023 doivent encore attendre pour être fixés sur leur sort. Poursuivi pour ‘’complot et atteinte à la sureté de l’état’’, ils avaient été interpellés entre le 26 et le 31 juillet 2023 pour la première vague et d’autres ont suivi après. Aujourd’hui plus d’un an ces anciens dignitaires du régime déchu gardent prison de même que le président échu Mohamed Bazoum et son épouse gardés au palais.
L’on se rappelle que certains responsables ont été pris dans l’ambiance du lendemain du coup d’état pour les opinions qu’ils ont exprimées tandis que d’autres étaient membre du Gouvernement. Ce qui est sûr, à aucun d’entre eux, il n’est reproché des faits de gestion liés à des responsabilités qu’ils ont eu à exercer. Ils sont toujours répartis dans plusieurs prisons du pays, notamment à Kollo, Say, Filingué, Birni N’Gaouré et Ouallam.
Leur Conseil avait introduit deux requêtes de mise en liberté provisoire, comme le prévoit les textes du tribunal militaire, mais qui ont toutes été malheureusement rejetées.
Mais à la suite de l’appel qu’ils ont interjeté, la chambre de contrôle de la Cour d’appel qui avait statué le 12 juillet 2024 et avait mis son délibéré pour le 26 juillet a décidé de la mise en liberté provisoire de quatre (4) détenus.
Depuis lors, l’affaire s’est plantée et entre temps un nouveau chef d’accusation est venu se greffer au premier dans la première quinzaine du mois d’août. Les quatre (4) détenus, à savoir MM. Rabiou Abdou, Hama Adamou Souley, Ahmed Jidout et Ibrahim Yacouba, ayant bénéficié de liberté provisoire ont été auditionnés dans la deuxième décade du mois d’août pour s’entendre dire qu’il y’a un nouveau mandat dépôt avec cette fois-ci le chef d’accusation ‘’d’association de malfaiteurs’’.
Le lendemain, les cinq détenus restants dont MM. Foumakoye Gado, Mahamane Sani Issoufou Mahamadou, Kalla Moutari, Daouda Mamadou Marthé et Alat Mougaskiya ont été à nouveau écoutés par le juge d’instruction du tribunal militaire qui leur a notifié les mêmes nouvelles charges d’‘’association de malfaiteurs’’.
Malgré les nouvelles charges, leur Conseil fonde l’espoir que le droit sera dit.
Adoum Boulkassoum