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Le fils du président déchu mis en liberté provisoire, déjà au Togo

M. Salem Bazoum à gauche avec M. Robert Dusset, Ministre des Affaires Etrangères du Togo

L’information est tombée le lundi 8 janvier 2024. Le fils du Président de la République déchu détenu au Palais de la présidence depuis les événements du 26 juillet 2023 en même temps que ses parents, le nommé Salem Mohamed Bazoum a bénéficié d’une liberté provisoire du tribunal militaire de Niamey. L’attestation de mise en liberté provisoire signée par le Greffier en chef du Tribunal militaire précise que le jeune étudiant, ‘’inculpé de complot ayant pour but de porter atteinte à l’autorité ou à la sureté de l’État’’ ‘’a bénéficié d’une liberté provisoire du juge d’instruction du tribunal militaire en date du 08 janvier 2024 à charge pour lui de répondre à la justice dès qu’il y sera requis’’. Un autre communiqué du Ministre togolais des affaires étrangères en date du 08 janvier place la libération de Salem Mohamed Bazoum dans le cadre de la médiation menées par les présidents Togolais Faure Essozimna Ganssingbé et sierra léonais Julius Maada Bio. Mandatés par la CEDEAO depuis la conférence des Chefs d’État et de gouvernement du 10 décembre dernier, les deux médiateurs ont envoyé le Ministre togolais des affaires étrangères à plusieurs reprises pour négocier avec les autorités nigériennes de transition.

Pour la médiation, la libération de Salem Bazoum décidée par le Chef de l’État nigérien le Général de Brigade Abdourahamane Tiani est faite ‘à titre humanitaire’’ et dans le cadre de la médiation.

Selon les dernières informations en notre possession, Salem Mohamed Bazoum a été acheminé par un vol spécial à Lomé le même jour, c’est-à-dire le 08 janvier 2024 au Togo.

Il faut rappeler que plusieurs voix de par le monde se sont élevées pour réclamer la libération de Salem Mohamed Bazoum dès les premiers jours du coup d’état, estimant qu’il ne doit pas faire les frais du coup de force dont a été victime son père. L’ancien président Mohamed Bazoum et son épouse Hadiza Bazoum restent toutefois détenus au palais présidentiel, sous haute surveillance.

Adoum Boulkassoum

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