Elles vont de poubelle en poubelle, suivent les rues et ruelles en quête d’un moindre petit objet usé et jeté, soit des bouteilles soit des sacs ou même des cartons. Elles ! Ce sont ces femmes mariées, veuves ou divorcées ou mêmes non mariées qui pullulent les quartiers de la capitale, snifant les dépotoirs à la recherche de leur « or ». Cette activité, elles en ont fait apparemment leur gagne-pain. Ce métier de récupération d’objets usés qu’elles ramassent pour les vendre ensuite, elles l’ont choisi ou préféré que de tendre la main et mieux encore pour protéger leur dignité. Au petit matin, on les voit marcher le long des voies et des trottoirs en vue de cueillir leur « précieuse marchandise ». En ces temps durs, c’est la seule option qui s’offre visiblement à elles, une stratégie de résilience. Pour elles, c’est l’unique voie du salut. Elles ont manifestement compris qu’on ne peut pas passer son temps à mendier. Loin s’en faut ! Mieux en vaut que de se prostituer ! Et pourtant, ce sont des femmes comme toutes les autres, peut-être même avec des charges familiales.
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