Un mois (1) après la prise du pouvoir par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) dirigé par le général de brigade Abdourahamane Tiani, les manifestations de soutien se poursuivent à travers le pays. Après les villes, villages, associations et syndicats, les responsables des collectivités territoriales rentrent dans la danse.
Ce samedi 26 août 2023, c’est le tour des responsables des collectivités territoriales de se prononcer sur la situation qui prévaut actuellement dans le pays depuis les évènements du 26 juillet dernier. C’est dans la salle de réunion du palais des congrès de Niamey qu’ils ont fait leur annonce.
Les responsables des 262 collectivités territoriales composés ainsi qu’il suit :
- Sept (7) régions collectivités territoriales
- Quatre (4) villes communes à statut particulier ;
- Trente-sept (37) communes urbaines ;
- Deux cent Quatorze (214) commune rurales, ont en enfin décidé de sortir de leur mutisme pour apporter leur soutien aux nouvelles autorités du pays.
Dans une déclaration dite ‘’Déclaration des Collectivités Territoriales du Niger’’, les maires, les présidents des conseils de ville et présidents des conseils régionaux ont salué ce qu’ils ont appelé le sens élevé de clairvoyance des nouvelles autorités qui illustre à suffisance leur engagement pour la poursuite de la décentralisation, gage d’un développement local réussi pouvant induire la préservation de la paix et de la cohésion sociale tant indispensables à notre pays dans le contexte actuel.
Convaincus d’une telle vision des responsables du CNSP, les premiers responsables des collectivités territoriales ont affirmé prendre acte de la proclamation du Conseil National pour la sauvegarde de la Patrie (CNSP) en date du 28 juillet 2023 avant d’apporter leur ferme soutien aux actions engagées par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP).
Les responsables des collectivités territoriales ont par la même occasion condamné les sanctions drastiques, inhumaines et inédites imposées au Niger par les organisations sous régionales (CEDEAO & UEMOA). Ils ont fustigé ce qu’ils ont appelé le comportement de certains dirigeants de ces organisations qui visent à étouffer les populations avant de condamner les multiples ingérences dans les affaires intérieures du Niger par certaines puissances étrangères.
Abou Ouhou Dodo et Mohamed Anacko ont au nom de leurs collègues sollicité le renforcement de l’accompagnement de l’Etat à travers un appui conseil de proximité indispensable au bon fonctionnement des collectivités territoriales et au succès de leurs missions.
Pour rappel, dans un message radio, le Ministère de l’intérieur et de la décentralisation a informé les collectivités territoriales qu’ils gardent la plénitude de leurs compétences malgré l’avènement du coup d’Etat.
Ibrahim Moussa Illagamou