Le Ministre des Affaires Étrangères de la Coopération et des Nigériens à l’Extérieur M. Bakary Yaou Sangaré a reçu ce mercredi 12 Juin 2024 à son cabinet, la nouvelle représentante résidente de l’Unicef au Niger.
L’audience s’est déroulée en présence des plus proches collaborateurs des deux personnalités dans une ambiance bon enfant.
Conformément à la mission de son institution, la nouvelle représentante résidente de l’Unicef au Niger Djanabou Mahondé est à son deuxième séjour au Niger car elle a travaillé en qualité de Cheffe de la Section Protection de l’Enfant de 2009 à 2012.
Très expérimentée dans l’humanitaire, elle va certainement continuer là où son prédécesseur s’est arrêté, c’est-à-dire, en appuyant l’Etat dans l’amélioration des conditions de vie des enfants à travers leur prise en charge dans les secteurs de la santé, de l’éducation, la protection, la vaccination, de l’hydraulique, à la réduction de la mortalité maternelle et infantile, bref tout ce qui peut contribuer au bien-être des enfants du Niger.
Qui est Djanabou Mahondé ?
De nationalité camerounaise, elle est titulaire d’un Master en Sociologie de l’Université de Braunschweigen Allemagne ainsi qu’un Master en Assistance Humanitaire internationale de l’Université de Bochum, également en Allemagne.
Avant sa prise de fonction au Niger, Djanabou Mahondé a exercé comme Représentante de l’Unicef au Bénin de 2020 à 2024. Auparavant, elle était à Addis-Abeba en 2019 en tant que conseillère principale pour Génération Unlimited en Afrique. Ce partenariat mondial multisectoriel, connu sous le nom de GenU, s’efforce de répondre aux besoins urgents en matière d’éducation, de développement des compétences et d’opportunités d’emploi pour les jeunes.
Elle a également été représentante de l’Unicef à Djibouti de juin 2016 à Août 2019, et Cheffe de la protection de l’enfance en Éthiopie de 2013 à 2016.
Madame Mahondé a rejoint l’UNICEF au Sénégal en 2006, où elle était chargée de l’orientation programmatique et technique d’un programme sous régional destiné à la réintégration des enfants affectés par les conflits.
Ibrahim Moussa