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CCTV+ : s’unir contre la chenille légionnaire d’automne : science, collaboration et lutte mondiale pour la sécurité alimentaire

PÉKIN, 28 novembre 2024 /PRNewswire/ — À l’ère du changement climatique et des espèces envahissantes qui menacent les systèmes alimentaires mondiaux, la chenille légionnaire d’automne s’est avérée être un adversaire implacable. Ce ravageur migrateur, à l’appétit vorace pour les cultures de base telles que le maïs et le sorgho, a perturbé l’agriculture en Afrique, en Asie et dans les Amériques depuis son émergence mondiale en 2016. Reconnu par la FAO comme un « ravageur transfrontière », il exige une vigilance constante et une coopération internationale.

En tant que mécanisme bien établi pour relever les défis agricoles mondiaux, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) s’est associée à l’Académie chinoise des sciences agricoles (CAAS) pour organiser un atelier international à Huizhou, en Chine, du 11 au 15 novembre 2024. Des experts du Kenya, du Ghana et de la Chine se sont réunis pour échanger des stratégies de lutte durable contre les ravageurs. Organisé par l’Institute of Plant Protection, CAAS (IPPCAAS), l’événement a montré comment la science, l’innovation et la collaboration transcendent les frontières pour protéger la sécurité alimentaire mondiale.

La Chine a été confrontée pour la première fois à la menace de la chenille légionnaire d’automne à la fin de l’année 2018, lorsque le ravageur est entré dans la province du Yunnan. Réagissant rapidement, l’IPPCAAS a mis en place des systèmes de surveillance robustes, notamment des pièges à phéromones et des stations radar pour insectes, afin d’enrayer sa propagation. Ces efforts ont débouché sur la stratégie des « trois zones, quatre ceintures », qui consiste à segmenter le pays en régions en fonction du comportement des parasites et à déployer des technologies vertes telles que les biopesticides et le maïs génétiquement modifié Bt. Ce cadre innovant a permis d’économiser des millions d’hectares de terres agricoles et des milliards de dollars par an.

La Chine a également activement partagé son expertise dans le monde entier. Le Consensus de Kunming 2019 a réuni 11 nations asiatiques pour renforcer les efforts de lutte contre les ravageurs. L’IPPCAAS es également devenu la pierre angulaire du plan d’action mondial de la FAO, en soutenant la lutte contre les ravageurs en Asie, en Afrique et en Amérique latine. L’atelier de Huizhou a illustré cette collaboration mondiale en proposant des formations pratiques, telles que la lutte contre les nuisibles par drone, adaptées aux besoins régionaux des participants.

Tous ces efforts en matière de lutte contre les parasites ont fait de la Chine une référence mondiale. L’accent mis par l’IPPCAAS sur les systèmes d’alerte précoce, la coopération régionale et les technologies vertes a été salué par la FAO, qui lui a décerné en 2024 le Prix de la réussite de la FAO, reconnaissant non seulement le succès de ses stratégies, mais aussi leur impact plus large : protéger les cultures, les moyens de subsistance et la sécurité alimentaire de millions de personnes. Alors que les participants à l’atelier rentrent chez eux munis de nouveaux outils et de nouvelles connaissances, le message collectif est clair : aucune nation ne peut faire face à ces menaces seule. Grâce à une expertise partagée et à la solidarité internationale, la communauté mondiale construit un avenir résilient pour l’agriculture et la sécurité alimentaire.

 

SOURCE CCTV+

 

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