Depuis les évènements du 26 juillet 2023, Bazoum et son clan ont choisi pour cible le président Issoufou Mahamadou à travers une communication débridée aux allures de la tactique de la terre brûlée.
Dans un premier temps, on leur a accordé le bénéfice du doute en considérant qu’ils étaient perdus, totalement déboussolés en raison du coup de l’émotion et de leur situation d’exil et déprime. Ce qui pourrait expliquer une certaine pérégrination et certains délires. Malheureusement on constate au fil des jours que tout est planifié, soigneusement préparé avec l’objectif ultime de détruire le Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme et surtout l’ancien président de la République Issoufou Mahamadou.
Suite à la chute de leur héros, le combat des partisans de Bazoum est tantôt orienté contre Issoufou Mamadou, tantôt contre le président du CNSP, le Général Abdourahamane Tiani pour convenance personnelle disaient- ils
Aujourd’hui, la communication des pro Bazoum s’est systématiquement enlisée et a pris la forme d’un acharnement sur la personne de Issoufou Mahamadou. Les animateurs de cette communication ou campagne de démolition ont utilisé tous les termes insultants et haineux pour qualifier celui par lequel le même Mohamed Bazoum est devenu un jour de l’année 2021 Président de la République du Niger
Mais avant de franchir les escaliers de la présidence, l’accomplissement de Mohamed Bazoum n’a pas été une promenade de santé. Jamais candidature n’a été combattue et détestée au Niger comme la sienne. Mais Issoufou Mahamadou s’est déployée sur toute la ligne en vue de sa consécration. Contre vents et marées, il a fait de lui d’abord président du PNDS. Il a suffi que Issoufou Mahamadou donne les consignes et sa volonté fut ! Bazoum a été plébiscité par la totalité des délégués au congrès du Parti en 2019. Par la suite, Issoufou Mahamadou fera de son ami d’une trentaine d’années candidat aux élections présidentielles contre l’avis du CEN. L’on se rappelle de toutes les péripéties qu’a connue cette candidature insolite à l’intérieur de son parti d’abord et au niveau des alliés du PNDS et du public de façon générale. Même la nationalité d’origine de Bazoum a été contestée et rejetée par plusieurs candidats qui ont saisi du reste la Cour Constitutionnelle à ce sujet. Là aussi, Issoufou Mahamadou est resté debout à ses côtés jusqu’à la validation de sa candidature.
Après, cette phase il l’a tiré comme un gamin pour le présenter comme son Homme de confiance aux masses laborieuses, en parcourant villages et hameaux afin demander aux nigériens de lui accorder leurs suffrages.
Voilà brièvement comment l’homme qui a été déchu le 26 juillet 2023 a eu sa couronne. Voilà comment Bazoum a gaspillé le travail de titan opéré par Issoufou Mahamadou
Plus grave, les partisans de Bazoum oublient apparemment cette page importante de l’Histoire et s’acharnent activement à vilipender et à ternir l’image de leur bienfaiteur.
Au début de la cabale mensongère contre Issoufou Mahamadou beaucoup de leurs amis du PNDS n’avaient pas réagi, privilégiant la cohésion et l’unité qui ont été toujours le socle du parti. Il a fallu que les communicateurs poussent le bouchon loin en s’en prenant, de la façon la plus vulgaire et la plus insultante, y compris en faisant recours à des enfants, à Issoufou Mahamadou qui a toujours incarné le parti et ses valeurs et qui plus que jamais est un guide, ici et ailleurs, pour qu’ils créent un sentiment de révolte, de répugnance à la limite de l’intolérable.
Le désamour qu’ils ont créé au sein du PNDS et la rage qu’ils nourrissent à l’endroit de Issoufou Mahamadou a fait sortir plusieurs militants de leurs réserves qui non seulement rappellent aux parvenus du PNDS qui est Issoufou Mahamadou mais aussi redressent l’Histoire du parti déformée à dessein par la bande de Bazoum qui n’a cure du PNDS et de ses responsables.
A vrai dire, ces attaques absurdes thuriféraires de Bazoum contre Issoufou Mahamadou se sont intensifiées à l’approche de la date de l’examen par la Cour d’État de la demande de levée d’immunité de Bazoum introduite par les autorités de transition, l’objectif étant encore de mêler le président Issoufou, leur bouc-émissaire, à une procédure qui ne le regarde ni de près ni de loin et face à laquelle il ne peut rien.
Il faut dire que cette communication des pro-Bazoum est totalement absurde et contre-productive, car elle isole davantage leur patron et radicalisent le peu de gens qui ont encore de la sympathie et de la compassion à l’égard de l’homme qui n’a pas hésité à accuser à tort son ami de plus de trente ans d’être le commanditaire de sa chute. Une ignominie qui ne lui a apporté qu’antipathie et déshonneur dans les rangs du parti et au sein de l’opinion nationale.
C’est à se demander ce que rapporte cette communication au président déchu. Ce qui est sûr, les proches de Bazoum qui du reste ont été en grande partie responsable de sa chute perdent leur temps à vilipender Issoufou Mahamadou.
A défaut de changer de fusils d’épaule, ils doivent évaluer les résultats de leurs multiples offensives médiatiques et en tirer les conséquences.
Adoum Boulkassoum