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La semaine dernière c’était à notre tour de répondre à une convocation de la Commission de Lutte contre la Délinquance Économique Financière et Fiscale (COLDEFF). A l’entrée déjà du bâtiment de l’ancien ministère des finances qui abrite ladite institution, on se fait une petite idée de ce qui se passe à l’intérieur. Vous êtes littéralement passé à la fouille pour des dispositions de sécurité. Après vous êtes demandés de déposer gentiment les téléphones portables et autres gadgets que vous portez sur vous.
Ensuite un agent de sécurité vous accompagne jusqu’au bureau qui gère votre dossier. Ce jour-là, nous devrons régulariser une situation d’impôts (TVA et ISB) qu’une inspection d’Etat aurait décelé dans notre comptabilité. Il faut dire nous avions été bien accueilli par les responsables de la COLDEFF qui nous ont expliqué notre situation et les différentes possibilités ou modalités de régularisation avant de nous demander de choisir l’option qui nous sied.
Nous devons avouer c’est que les commissaires de la COLDEFF ont été ouverts et compréhensifs avec nous parce que peut-être nous-mêmes avions été coopératifs.
Par ailleurs, nous avions constaté une ambiance fébrile avec beaucoup d’animation, des gens qui viennent répondre à une convocation ou pour régulariser directement avec les services des finances les montants en litige.
Selon les témoignages qu’on a eus avec certains commissaires, leurs services sont quotidiennement bondés de monde et pour la plupart des cas, les litiges se gèrent dans une ambiance bon enfant à la suite des explications et des échanges qu’ils ont avec leurs clients.
Néanmoins, il ne manque pas de cas où certaines personnes refusent de collaborer qui amène la COLDEFF à référer leur cas aux juridictions compétentes.
Toujours selon eux, la COLDEFF parle moins mais abat discrètement un travail de titan, dans la droite ligne des consignes données par le Président du CNSP, Chef de l’Etat, le Général Abdourahamane Tiani.
La Rédaction
