Après un report d’une semaine, la réunion des chefs d’Etat-major des pays membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a finalement débuté ce jeudi 17 août et ce, jusqu’au vendredi 18 août 2023, dans la capitale ghanéenne.
L’objectif de cette rencontre qui se déroule en présence du Commissaire à la paix et à la Sécurité de la CEDEAO M. Abdul-Fatah Musa, est de planifier une éventuelle intervention militaire au Niger en cas d’échec de la diplomatie.
Deux (2) chefs d’Etat-major, à savoir celui de la Guinée Bissau et du Cap vert ont brillé par leur absence sur la dizaine qui était attendue au sein du Ministère de la défense ghanéen à Accra.
En s’adressant à la presse, le Commissaire chargé de la sécurité au niveau de la CEDEAO, le ghanéen Abdul-Fatah Musa a indiqué que toutes les options sont sur la table est que la balle est désormais dans le camp de la junte au pouvoir à Niamey. Même propos tenus par le chef d’Etat-major de l’armée nigériane, le général Christopher Musa, qui a parlé lui aussi de l’état des préparatifs d’une éventuelle intervention militaire, si malheureusement, la voie diplomatique n’apporte pas des résultats.
A l’heure actuelle de la rencontre des responsables militaires des pays de l’Afrique de l’Ouest, seuls quatre (4) pays à savoir : Sénégal, Bénin, Côte d’Ivoire, Nigeria ont clairement annoncé qu’ils déploieront des troupes militaires au Niger.
Signalons que les trois pays dirigés par des juntes dans la région (Burkina Faso, Guinée et Mali) sont rangés du côté du Niger en cas d’agression de la CEDEAO.
Cette réunion des Chefs d’Etat-major intervient dans un contexte ou la communauté internationale dans son écrasante majorité opte pour un règlement pacifique de la crise née des évènements du mercredi 26 juillet 2023.
Ibrahim Moussa