L’on s’approche inexorablement vers la date fatidique de l’élection législative partielle de la diaspora nigérienne reportée à plusieurs reprises en raison de la pandémie de la covid 19.
Après le recensement biométrique de nos compatriotes de la 9ème région, et l’adoption d’un chronogramme consensuel de ces élections par la CENI, les partis politiques désirant présenter des candidats se sont lancés dans la préparation des dossiers. Le jeudi 11 mai 2023, la liste des partis politiques retenus pour l’élection législative partielle des nigériens de la diaspora a été validée par un arrêt de la Cour Constitutionnelle.
Dix (10) partis politiques sur les 15 qui ont déposé des dossiers ont vu leurs listes déclarées éligibles par les juges constitutionnels. Cinq (5) listes ont été rejetées pour diverses raisons liées essentiellement au non-respect des dispositions du code électoral dans la constitution des listes.
Sur la ligne de départ pour la bataille du 18 juin 2023 on compte le MODEN-FA LUMANA AFRICA, le PNDS-TARAYYA, le PSD-BASSIRA, le PNPD AKALKASSA, le MPR JAMHURIYA, le PJP Génération Doubara, le MPN (KIISHIN KASSA), l’Alliance des Mouvements pour l’Emergence du Niger (AMENAMIN), l’Union pour le Renouveau Démocratique (UPRD KANDE GOMNI) et le Mouvement National pour la Société de Développement (MNSDNASSARA).
Les cinq formations politiques dont les dossiers ont été rejetés par la Cour Constitutionnelle pour divers manquements sont : l’ANDP
Zaman-lahiya, le FANN Niger Kama Kanka, le MCRR-Godiya, le PJD-Hakika, et le RDR Tchanji.
La campagne pour ces législatives partielles dont le corps électoral a été convoqué depuis le 8 mars dernier s’ouvrira le samedi 27 mai pour s’achever le 16 juin 2023, soit trois semaines.
Cinq (5) sièges sont à pourvoir pour le compte de la 9ème région (Diaspora) et le scrutin interviendra le 18 juin 2023, conformément au chronogramme établi par la Commission Electorale Nationale
Indépendante (CENI).
L’élection des députés de la diaspora, faut-il le rappeler, est la deuxième du genre après celle de 2016. Une fois élus, les cinq représentants des nigériens de l’extérieur rejoindront l’hémicycle de l’Assemblée nationale et complèteront la liste des députés à 171 en lieu et place de 166 qui siègent actuellement.
Il faut noter par ailleurs qu’il y a quinze (15) pays qui ont été retenus dont douze (12) en Afrique et trois (3) pour les autres continents dans le cadre de cette compétition électorale.
Il s’agit de : l’Algérie, le Maroc, le Nigeria, le Burkina Faso, le Mali, le Sénégal, le Bénin, le Togo, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Cameroun, le Tchad, la Belgique, la France et les Etats Unis d’Amérique (USA).
Adoum Boulkassoum