Home / A la une / 𝗔𝗹𝗹𝗼𝗰𝘂𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗦𝗼𝗻 𝗘𝘅𝗰𝗲𝗹𝗹𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗠𝗼𝗻𝘀𝗶𝗲𝘂𝗿 𝗜𝘀𝘀𝗼𝘂𝗳𝗼𝘂 𝗠𝗔𝗜𝗛𝗔𝗠𝗔𝗗𝗢𝗨 au Forum Afrique Caraïbes sur le Commerce et l’Investissement 𝗡𝗮𝘀𝘀𝗮𝘂 (𝗕𝗮𝗵𝗮𝗺𝗮𝘀) 𝗱𝘂 𝟭𝟮 𝗮𝘂 𝟭𝟱 𝗷𝘂𝗶𝗻 𝟮𝟬𝟮𝟰.

𝗔𝗹𝗹𝗼𝗰𝘂𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗦𝗼𝗻 𝗘𝘅𝗰𝗲𝗹𝗹𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗠𝗼𝗻𝘀𝗶𝗲𝘂𝗿 𝗜𝘀𝘀𝗼𝘂𝗳𝗼𝘂 𝗠𝗔𝗜𝗛𝗔𝗠𝗔𝗗𝗢𝗨 au Forum Afrique Caraïbes sur le Commerce et l’Investissement 𝗡𝗮𝘀𝘀𝗮𝘂 (𝗕𝗮𝗵𝗮𝗺𝗮𝘀) 𝗱𝘂 𝟭𝟮 𝗮𝘂 𝟭𝟱 𝗷𝘂𝗶𝗻 𝟮𝟬𝟮𝟰.

  • Photo de famille avec l’ancien le champion de la ZLECAF SEM Issoufou Mahamadou vêtu du blanc

    Excellence Madame Cynthia A. Pratt, Gouverneure Général des

Bahamas

  • Excellence Monsieur Philip E. Davis, Premier Ministre des Bahamas
  • Professeur Bénédict Okey Oramah, Président de la Banque Africaine d’Export-Import (Afreximbank) ;
  • Monsieur Wamkele Mene, Secrétaire Général de la ZLECAf ;
  • Honorables Ministres,
  • Dignes Représentants du secteur privé d’Afrique et des Caraïbes
  • Distingués invités,
  • Mesdames et Messieurs

Permettez-moi de dire combien je suis heureux de participer à la réunion annuelle du Conseil d’Administration de la Banque Africaine d’Export-

Import et à la 3ème édition du Forum Afro Caribéen sur le commerce et l’investissement ACTIF (Afro Caribbean Trade and Investment Forum)

J’en remercie du fond du cœur l’Honorable Philip Davis qui a bien voulu m’y inviter.

Je remercie également mon frère, Professeur Oramah, Président de la Banque Africaine d’Export-Import. Je salue son engagement indéfectible pour la renaissance économique et commerciale de l’Afrique. Je salue sa volonté de contribuer à construire les ponts entre l’Afrique et les Caraïbes, ces Caraïbes témoins de la plus grande des tragédies humaines, celle de l’esclavage qui montre jusqu’à quel point peut aller la cruauté humaine.

Nous sommes fiers de sa vision et de la portée panafricaine de son action.

Mesdames et Messieurs

L’esclavage et le colonialisme étaient une humiliation pour nos peuples. Ils avaient désarticulé nos sociétés. L’illustre caribéen, Aimé Césaire, en avait bien décrit le processus dans son célèbre discours sur le colonialisme « …Je parle de sociétés vidées d’elles-mêmes, des cultures piétinées, d’institutions minées, des terres confisquées, des religions assassinées, de magnificences artistiques anéanties, d’extraordinaires possibilités supprimées…, de milliers d’hommes à qui on a inculqué savamment la peur, le complexe d’infériorité, le tremblement, l’agenouillement, le désespoir, le larbinisme ». Plus loin il ajoutait « les indiens massacrés, le monde musulman vidé de lui-même, le monde chinois pendant un bon siècle souillé et dénaturé ; le monde nègre disqualifié ; d’immenses voix à tout jamais éteintes ; des foyers dispersés au vent ; tout ce bousillage, tout ce gaspillage, l’humanité réduite au monologue…».

La disqualification et le déclin du monde nègre ont commencé depuis le 16ème siècle.

Chaque génération, disait un autre caribéen, Frantz Fanon, a sa mission qu’elle peut réaliser ou trahir. La mission de notre génération est d’enrayer ce déclin et de mettre fin à cette disqualification. Si la Chine a pu se débarrasser de la souillure dont elle était couverte pour devenir la deuxième puissance économique mondiale, si l’Inde est sur le point d’en être la troisième, l’Afrique peut aussi mettre fin à son déclin et à sa disqualification. Les présentes rencontres témoignent de notre volonté d’y parvenir.

Mesdames et Messieurs

La plus forte expression de cette volonté c’est l’agenda 2063, celui de l’Afrique que nous voulons, ‘’ une Afrique intégrée, prospère et pacifique, dirigée par ses propres citoyens et représentant une force dynamique sur la scène mondiale’’.

Dans cet agenda, sont déclinés des projets phares comme la Zone de Libre-échange Continentale Africaine ZLECAf, le Plan du Développement des

Infrastructures en Afrique (PIDA), le Plan du Développement Agricole de l’Afrique et le Plan de Développement Industriel de l’Afrique.

Le lancement de la Zone de Libre-échange Continentale Africaine ZLECAf à Niamey au mois de juillet 2019, a constitué une étape décisive dans l’accomplissement de cette mission de notre génération.

AFREXIMBANK a fort opportunément soutenu le processus de négociation et de mise en œuvre des principaux instruments de la ZLECAf à savoir :

– 𝗹’𝗮𝗰𝗰𝗼𝗿𝗱 𝗽𝗼𝗿𝘁𝗮𝗻𝘁 𝗰𝗿𝗲́𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗭𝗟𝗘𝗖𝗔𝗳 ;

– 𝗹𝗲 𝗽𝗿𝗼𝘁𝗼𝗰𝗼𝗹𝗲 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗲 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲𝗿𝗰𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗺𝗮𝗿𝗰𝗵𝗮𝗻𝗱𝗶𝘀𝗲𝘀 ;

– 𝗹𝗲 𝗽𝗿𝗼𝘁𝗼𝗰𝗼𝗹𝗲 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗲 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲𝗿𝗰𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝘀𝗲𝗿𝘃𝗶𝗰𝗲𝘀 ;

– 𝗹𝗲 𝗽𝗿𝗼𝘁𝗼𝗰𝗼𝗹𝗲 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗿𝗲̀𝗴𝗹𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗽𝗿𝗼𝗰𝗲́𝗱𝘂𝗿𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗿𝗲̀𝗴𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗱𝗶𝗳𝗳𝗲́𝗿𝗲𝗻𝗱𝘀 ;

– 𝗹𝗲 𝗽𝗿𝗼𝘁𝗼𝗰𝗼𝗹𝗲 𝘀𝘂𝗿 𝗹’𝗶𝗻𝘃𝗲𝘀𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 ;

– 𝗹𝗲 𝗽𝗿𝗼𝘁𝗼𝗰𝗼𝗹𝗲 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝗽𝗼𝗹𝗶𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗰𝗼𝗻𝗰𝘂𝗿𝗿𝗲𝗻𝗰𝗲 ;

– 𝗹𝗲 𝗽𝗿𝗼𝘁𝗼𝗰𝗼𝗹𝗲 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗱𝗿𝗼𝗶𝘁𝘀 𝗱𝗲 𝗽𝗿𝗼𝗽𝗿𝗶𝗲́𝘁𝗲́ 𝗶𝗻𝘁𝗲𝗹𝗹𝗲𝗰𝘁𝘂𝗲𝗹𝗹𝗲 ;

– 𝗹𝗲 𝗽𝗿𝗼𝘁𝗼𝗰𝗼𝗹𝗲 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗳𝗲𝗺𝗺𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗹𝗲𝘀 𝗷𝗲𝘂𝗻𝗲𝘀 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗲 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲𝗿𝗰𝗲 ;

– 𝗹𝗲 𝗽𝗿𝗼𝘁𝗼𝗰𝗼𝗹𝗲 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗲 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲𝗿𝗰𝗲 𝗻𝘂𝗺𝗲́𝗿𝗶𝗾𝘂𝗲.

Tous ces instruments ainsi que leurs annexes visent à faire de la ZLECAf, un marché sûr, attrayant, transparent et compétitif de plus de 1,4 milliard d’habitants.

Selon plusieurs études, la mise en œuvre de l’accord de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine permettra entre autres de :

– 𝘀𝗼𝗿𝘁𝗶𝗿 𝟯𝟬 𝗺𝗶𝗹𝗹𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗱’𝗔𝗳𝗿𝗶𝗰𝗮𝗶𝗻𝘀 𝗱𝗲 𝗹’𝗲𝘅𝘁𝗿𝗲̂𝗺𝗲 𝗽𝗮𝘂𝘃𝗿𝗲𝘁𝗲́ 𝗲𝘁 𝗱’𝗮𝘂𝗴𝗺𝗲𝗻𝘁𝗲𝗿 𝗹𝗲 𝗿𝗲𝘃𝗲𝗻𝘂 𝗱𝗲 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝗱𝗲 𝟲𝟴 𝗺𝗶𝗹𝗹𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗱’𝗮𝘂𝘁𝗿𝗲𝘀 𝗾𝘂𝗶 𝘃𝗶𝘃𝗲𝗻𝘁 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗺𝗼𝗶𝗻𝘀 𝗱𝗲 𝟱,𝟱𝟬 𝗨𝗦𝗗 𝗽𝗮𝗿 𝗷𝗼𝘂𝗿 ;

– 𝗮𝘂𝗴𝗺𝗲𝗻𝘁𝗲𝗿 𝗹𝗲 𝗿𝗲𝘃𝗲𝗻𝘂 𝗱𝗲 𝗹’𝗔𝗳𝗿𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗱𝗲 𝟰𝟱𝟬 𝗺𝗶𝗹𝗹𝗶𝗮𝗿𝗱𝘀 𝗱𝗲 𝗱𝗼𝗹𝗹𝗮𝗿𝘀 𝗮𝗺𝗲́𝗿𝗶𝗰𝗮𝗶𝗻𝘀 𝗱’𝗶𝗰𝗶 𝟮𝟬𝟯𝟱 (𝘂𝗻 𝗴𝗮𝗶𝗻 𝗱𝗲 𝟳%)𝘁𝗼𝘂𝘁 𝗲𝗻 𝗮𝗷𝗼𝘂𝘁𝗮𝗻𝘁 𝟳𝟲 𝗺𝗶𝗹𝗹𝗶𝗮𝗿𝗱𝘀 𝗱𝗲 𝗱𝗼𝗹𝗹𝗮𝗿𝘀 𝗮𝗺𝗲́𝗿𝗶𝗰𝗮𝗶𝗻𝘀 𝗮𝘂𝘅 𝗿𝗲𝘃𝗲𝗻𝘂𝘀 𝗱𝘂 𝗿𝗲𝘀𝘁𝗲 𝗱𝘂 𝗺𝗼𝗻𝗱𝗲 ;

– 𝗮𝗰𝗰𝗿𝗼î𝘁𝗿𝗲 𝗹𝗲𝘀 𝗲𝘅𝗽𝗼𝗿𝘁𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗮𝗳𝗿𝗶𝗰𝗮𝗶𝗻𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝟱𝟲𝟬 𝗺𝗶𝗹𝗹𝗶𝗮𝗿𝗱𝘀 𝗱𝗲 𝗱𝗼𝗹𝗹𝗮𝗿𝘀 𝗮𝗺𝗲́𝗿𝗶𝗰𝗮𝗶𝗻𝘀 𝗽𝗿𝗶𝗻𝗰𝗶𝗽𝗮𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗲 𝘀𝗲𝗰𝘁𝗲𝘂𝗿 𝗺𝗮𝗻𝘂𝗳𝗮𝗰𝘁𝘂𝗿𝗲́, 𝗲𝘁𝗰.

 

Mesdames et messieurs

Dans l’optique d’atteindre les objectifs de l’agenda 2063, AFREXIMBANK et la ZLECAf ont compris qu’il y a deux obstacles majeurs à surmonter : l’échange inégal et l’iniquité de l’architecture financière internationale actuelle.

Voilà pourquoi ils collaborent à l’émergence des chaînes de valeur prioritaires notamment agricoles, minières et pétrolières ; l’objectif étant de transformer surplace nos abondantes matières premières afin d’en capter le maximum de valeur ajoutée. Cela permettra de mettre fin à l’échange inégal, de sortir définitivement du pacte colonial, de créer des emplois pour nos jeunes et de prendre à bras le corps le défi de la pauvreté.

L’industrialisation de l’Afrique suppose le développement des infrastructures.

AFREXIMBANK a compris que l’Afrique doit être équipée d’infrastructures énergétiques capables de fournir à l’industrie de l’énergie à bon marché, une des conditions de la compétitivité. Le coût de l’énergie est aujourd’hui quatre fois plus élevé en Afrique qu’en Asie du sud-Est. Par conséquent, nous ne sommes pas compétitifs par rapport à cette région du monde.

L’Afrique doit être équipée en voies de communication (routes, chemins de fer, ports, aéroports, numérique) pour assurer la libre circulation des personnes, des marchandises et des services. Réduire les coûts du facteur transport est un impératif incontournable pour notre continent, une condition sine qua none de son industrialisation. Pour ce faire, notre vaste continent doit inscrire parmi ses priorités la réalisation d’un vaste réseau de chemin de fer et d’un robuste réseau numérique.

Celui-ci dynamisera le commerce transcontinental et facilitera une présence appréciable de l’Afrique dans les clusters créatifs mondiaux. Il faut nécessairement continuer à positionner les entreprises innovantes africaines en tant qu’actifs commerciaux pour les portefeuilles mondiaux d’investissement.

Les caraïbes ont une expérience avérée à partager

Mesdames et Messieurs

AFREXIMBANK a joué un rôle clé dans la mise en place, le 21 février 2024, à Addis-Abeba, de l’Alliance des Institutions Financières Multilatérales Africaines (AAMFI) traduisant la détermination collective de l’Afrique à façonner son avenir financier pour promouvoir une croissance et une intégration économique durable conformément aux agendas 2030 et 2063.

Plus précisément il s’agit de répondre aux besoins de l’Afrique en matière de financement du développement, défendre les intérêts de l’Afrique sur les questions financières mondiales.

Il s’agit de prendre en main notre destin financier collectif et contribuer à la réforme de l’architecture financière internationale en vue de réduire le coût du financement et accroître son accessibilité. En effet, il n’est pas normal que les pauvres empruntent à des taux proches de l’usure pendant que les riches ont un accès gratuit à l’argent et parfois même à des taux négatifs.

Cette alliance contribuera certainement à l’accélération de la mise en œuvre des autres institutions financières africaines : la Banque Centrale Africaine, le Fonds Monétaire Africain, la Banque Africaine d’Investissement, la Bourse Panafricaine des Valeurs qui sont toutes des institutions nécessaires pour conduire stratégiquement le continent dans la perspective financière mondiale, non pas comme un mendiant, mais comme un continent autofinancé, comme l’avait indiqué le Président du Ghana Nana Addo Akufo Addo.

Je fonde l’espoir que l’Afrique et les Caraïbes uniront leurs forces pour obtenir une architecture financière internationale équitable.

AFREXIMBANK constitue donc un soutien sûr et certain aux États africains dans la quête d’une transformation structurelle de leur économie et de la promotion du commerce intra-africain. Elle est organisatrice et promotrice de la foire commerciale intra-africaine et partenaire du Forum des Affaires de la ZLECAf dont l’édition 2023 au Cap, en Afrique du Sud a enregistré la participation remarquable de la diaspora que nous considérons comme étant la 6ème Région du Continent. C’est dire que la ZLECAf offre aux Caraïbes et au reste de la 6ème Région, un vaste marché. Le secrétariat de la ZLECAf et AFREXIMBANK conjugueront certainement leurs efforts pour qu’il en soit ainsi.

En effet, la Zone de Libre Echange Continentale Africaine est aussi un marché pour les Caraïbes auxquels elle offre des opportunités et des possibilités certaines que le secrétariat de la ZLECAf et AFREXIMBANK ne manqueront pas d’exploiter surtout quand on sait que les échanges commerciaux entre l’Afrique et les Caraïbes, sont largement en dessous de leur potentiel.

En effet, en 2020, les exportations des Caraïbes vers l’Afrique représentent environ 4% des exportations de la communauté caribéenne, la CARICOM, alors que les importations de la CARICOM à partir de l’Afrique ne représentent que 2% des exportations du continent.

Les liens historiques et culturels profonds entre les deux régions sont source des synergies et doivent faciliter les transactions commerciales et les investissements entre elles.

Des études ont révélé que les tarifs, les taxes et les visas font partie des obstacles aux échanges commerciaux entre l’Afrique et les Caraïbes.

Je note que des efforts ont été faits pour y remédier à travers un accord signé entre certains pays des Caraïbes et AFREXIMBANK.

La poursuite du développement des transactions commerciales nécessitera des ressources telles que l’accès à un financement compétitif, une assistance technique spécialisée et des informations qualitatives sur le marché africain.

Parce que nous voulons partager les gains de la ZLECAf avec les Caraïbes, j’ai l’intention de soumettre à l’appréciation des chefs d’État et de Gouvernement de l’Union Africaine, une proposition d’un partenariat commercial renforcé avec la CARICOM, afin de libérer toutes les énergies en matière de commerce entre les deux régions.

Dans le cadre de la facilitation du commerce intra-africain, AFREXIMBANK et la ZLECAf ont mis en place un mécanisme innovant. Il s’agit du Système

Panafricain des Payements et des Règlements (PAPSS). Il vise à permettre les paiements des échanges intra-africains en monnaies nationales réduisant ainsi le coût et les délais de transfert de devises pour le règlement des paiements transfrontaliers. Je demande donc aux Caraïbes de rejoindre cette initiative innovante.

Pour assurer une intégration économique réussie entre nous nous devons assurer une connexion continue et sûre à travers un corridor maritime transatlantique. Nous avons le devoir de léguer aux générations futures de véritables opportunités et les meilleures chances du bien-être social.

Je vous remercie

Ceci pourrait vous interesser

Série Moyen-Orient : KUTTAB – Le défi de Trump au Moyen-Orient

– Daoud Kuttab Daoud Kuttab, journaliste palestinien primé, est un ancien professeur de journalisme à ...