Le Président du CNSP, Chef de l’État, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, multiplie les gestes d’accompagnement à la résilience des populations nigériennes. Après la réduction du coût du carburant à la pompe matérialisée le 23 juillet 2024, le Conseil des Ministres du 22 août 2024 vient d’approuver le projet de réduction des coûts de prestations dans les établissements sanitaires publiques et la gratuité de certains soins. Un nouveau soulagement pour les populations qui a touché du doigt une préoccupation majeure de l’ensemble des nigériens, de toutes les couches sociales et de toutes les conditions. Ce train de décisions ajouté aux mesures spécifiques prises notamment dans l’accompagnement des populations sinistrées victimes des inondations et l’assistance aux populations vulnérables à travers la distribution gratuite et la vente à prix modéré de vivres aux populations nécessiteuses pendant la période de soudure ainsi que les appuis en engrais apportés aux paysans et particulièrement aux riziculteurs témoignent de la volonté du CNSP à être à l’écoute des populations et de répondre à ses profondes aspirations.
Coup sur coup, le Président du CNSP a pris des mesures sociales fortes qui vont impacter le quotidien du Nigérien. Des décisions qui interviennent dans un contexte difficile consécutif aux effets des sanctions asphyxiantes prises par la Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (UEMOA). Malgré tout le Niger a tenu debout et les vaillantes populations du Niger ont fait preuve d’une résilience exceptionnelle.
Malgré ces circonstances difficiles, le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) a gardé le cap avec comme principale ligne de conduite l’affirmation de la souveraineté du pays sur toutes ses ressources et la préservation de la dignité du peuple. Dans ce cadre, en dehors des décisions courageuses prises par le CNSP sur le plan sécuritaire et diplomatique, les actions sociales s’enchainent au grand soulagement des populations.
Ce fut d’abord la réduction des prix des hydrocarbures devenue effective à partir du 23 juillet 2024. Le litre d’essence (Super 91) est passé de 540 à 499 FCFA et celui de gasoil de 668 à 618 FCFA. L’objectif visé par cette mesure était aussi de permettre la baisse du prix des transports et par voie de conséquence celle du prix des produits de première nécessité.
La deuxième mesure sociale fort significative, accueillie avec soulagement par les populations, intervenue au Conseil des Ministres du 22 août 2024, porte sur la réduction des coûts de soins dans les établissements sanitaires publics. Des mesures qui visent à améliorer l’accès aux soins pour les populations les plus démunies, en particulier celles vivant en milieu rural et qui entreront en vigueur le 1er septembre 2024, selon les conclusions du Conseil des Ministres. Ces mesures qui touchent toutes les couches sociales et tous les âges portent sur :
– La réduction de 50% des coûts pour les consultations curatives, hospitalisations, examens de laboratoire, imagerie, et actes médico-chirurgicaux ;
– La gratuité des accouchements et de la dialyse.
Le troisième geste salvateur est la prise en charge des victimes des inondations sur fonds propres. « Le financement des opérations de gestion des inondations sera assuré principalement par les ressources propres de l’État. Un montant de 2 milliards de FCFA, issu des recouvrements de la CoLDEFF, sera affecté à ces opérations. De plus, un réaménagement budgétaire allouera 10 milliards de FCFA pour les opérations de prévention et de gestion des inondations. » a annoncé le CNSP à l’issue du Conseil des Ministres du 22 août 2024.
Ce train de mesures témoigne de l’écoute attentive du CNSP aux préoccupations fondamentales des populations qui saluent à juste titre la volonté du Président du CNSP, le Général Abdourahamane Tiani d’être en phase avec ses attentes. Les différentes décisions, en effet, concernent tout le monde et sont digne de l’intérêt général que le CNSP a placé au centre de son agenda.
Face aux catastrophes engendrées par les précipitations diluviennes enregistrées ces derniers temps et à la flambée des produits de premières nécessité, le Gouvernement de la transition a été instruit pour procéder à la distribution gratuite des vivres aux personnes directement affectées, à la vente à prix modéré des céréales et à la prise de mesures pour rendre accessible sur les marchés les denrées alimentaires.
Il reste que le Gouvernement doit déployer, à temps, tous les moyens nécessaires à la mise en œuvre de ces mesures salutaires en faveur des populations.
De même il est attendu du CNSP, un autre geste sur la question sensible de la réouverture de la frontière entre le Bénin et le Niger pour la reprise effective des échanges commerciaux qui conséquemment impacteront positivement sur la cherté actuelle de la vie.
Adoum Boulkassoum