131 morts, 133 blessés, 245 098 sinistrés,31 963 ménages affectés, tel est le triste bilan des inondations à la date du 14 août 2024. Ce bilan établi par la Direction Générale de la Protection Civile (DGPC) fait également ressortir que 49 départements sont concernés sur toute l’étendue du territoire national à la même date dont 146 communes, 1 015 quartiers et villages. Les inondations ont également provoqué l’effondrement de 26 914 maisons, 644 cases endommagées. La situation établie par la DGPC fait aussi état de la perte de 16 505 têtes de bétails, l’effondrement de 3 496 murs, 685 hangars, 70 classes, deux cases de santé, 236 boutiques et 389 greniers.
Face à la situation de plus en plus préoccupantes et dramatique, les services compétents multiplient les alertes pendant que l’aide aux sinistrés et les réparations des tronçons des routes coupées ou dégradées sont enclenchées.
A Niamey où les risques d’inondations sont très élevées avec le dépassement du seuil de la ligne rouge établi à la côte 620, des messages de sensibilisation appellent les populations riveraines de prendre des mesures préventives avant l’inondation, notamment en sécurisant leurs documents importants et leurs biens, de quitter au besoin les lieux pour ceux qui sont dans les zones inondables ou d’alerter les services compétents.
En cas d’inondation, le message de sensibilisation du Ministère de l’action humanitaire et de la gestion des catastrophes préconise d’identifier les trous ouverts en mettant de longs bâtons, d’alerter avec des sifflets la première vue des eaux, de sauter les compteurs électriques, d’aider les personnes vulnérables, c’est-à-dire les enfants, les vieillards, les malades et les femmes enceintes, d’alerter les services compétents, de se réfugier vers des endroits plus sûrs.
Face à la menace des eaux du respect des consignes données par les services compétents dépendra le sauvetage des vies et la limitation des dégâts.
Mato Mani