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Mali: L’élection présidentielle reportée à une date ultérieure!

Prévues se tenir au mois de février 2024, soit dans un peu plus de quatre (4) mois, les élections générales ne seront pas organisées à cette date arrêtée d’un commun accord avec la CEDEAO et la Communauté internationale. Ainsi en a décidé les autorités de transition avec à leur tête, le Colonel Assimi Goïta, Président de la transition et Chef de l’État du Mali. 

C’est le Ministre de l’Administration Territoriale M. Abdoulaye Maiga qui a fait l’annonce, ce lundi 25 septembre 2023, évoquant des raisons techniques qui ne permettront pas d’organiser les élections au mois de février 2024.

Abdoulaye Maiga, Ministre de l’Administration Territoriale du Mali

« Après un examen minutieux du chronogramme des réformes juridiques et électoral et en considérant la détermination sans faille de Son Excellence Assimi Goïta, Président de la transition, Chef de l’État, d’effectuer un retour à un ordre constitutionnel apaisé et sécurisé, après avoir mené des réformes politiques constitutionnelles prioritaires, le Gouvernement informe l’opinion qu’il décide d’organiser exclusivement, l’élection présidentielle pour sortir de la transition. Les autres élections feront certainement l’objet d’un autre chronogramme qui sera établi par les nouvelles autorités, sous les directives du nouveau de la République », a souligné le Ministre de l’Administration territoriale.

Abdoulaye Maiga de poursuivre:  » Toutefois, les dates de l’élection présidentielle initialement prévues pour le dimanche 4 février 2024 (1er tour) et  le dimanche 18 février 2024 (2ème tour) éventuellement connaitront un léger retard pour des raisons techniques notamment: la prise en compte des nouvelles dispositions constitutionnelles dans la loi électorale, en particulier l’augmentation de délai entre les deux (2) tours des élections présidentielles et aussi la prise en compte par l’AIGE des résultats de la révision annuelle des listes électorales (1er octobre au 31 décembre  2023)  dans le fichier électoral à partir du 1er janvier 2024, seul moyen d’assurer une large participation aux prochaines élections et enfin la gestion de la « prise en otage » de la base de données du recensement administratif à vocation d’état civil (RAVEC) par le prestataire IDEMIA, une société française.

 

Ibrahim Moussa