Le 21 mai s’est clôturé le sommet du G7 à Hiroshima. Au cours de ce sommet, le G7 dirigé par les Etats-Unis a fait du battage sans scrupule autour des questions liées à la Chine et s’ingère grossièrement dans les affaires intérieures de la Chine. Dans les déclarations conjointes, le G7 a souligné la « réduction des risques » dans leurs relations avec la Chine et la réduction de la dépendance à l’égard de la Chine pour les principales chaînes d’approvisionnement. Le 31 mai, le secrétaire d’État américain Antony Blinken a déclaré à la presse, à l’issue de la réunion ministérielle du Conseil du commerce et de la technologie entre les États-Unis et l’Union européenne, que s’agissant de la Chine, les États-Unis et l’Union européenne ne recherchaient pas la confrontation, la guerre froide ou le découplage, mais qu’ils se concentraient sur la « réduction des risques ». Dans le contexte actuel caractérisé par la crise prolongée en Ukraine, la faible reprise de l’économie mondiale et la montée des tensions dans la région, l’Occident dont les Etats-Unis à la tête ne cherche pas à promouvoir la solidarité et la coopération internationales, mais se passionne pour inventer des mensonges contre la Chine. Ce que la Chine représente au monde, ce sont des opportunités plutôt que des crises, la coopération plutôt que la confrontation, la stabilité plutôt que la fluctuation et l’assurance plutôt que des risques. Se découpler de la Chine sous prétexte de la « réduction des risques », c’est renoncer aux opportunités, à la coopération, à la stabilité et au développement.
La Chine est depuis toujours un bâtisseur de la paix dans le monde. La Chine poursuit fermement une stratégie d’ouverture mutuellement bénéfique, une politique extérieure d’indépendance et de paix, et mène la coopération amicale avec d’autres pays sur la base des cinq principes de la coexistence pacifique. La Chine insiste sur le règlement des différends internationaux par la consultation et la négociation et s’oppose toujours au recours à la force ou à la menace de l’usage de la force. Face à la situation difficile en matière de la sécurité dans le monde d’aujourd’hui, le président Xi Jinping a proposé solennellement l’Initiative pour la sécurité mondiale, laquelle adhère à la vision d’une sécurité commune, intégrée, coopérative et durable et préconise une nouvelle voie vers la sécurité qui privilégie le dialogue au lieu de la confrontation, le partenariat au lieu de l’alliance et la situation gagnant-gagnant au lieu d’un jeu à somme nulle. L’Arabie saoudite et l’Iran, qui représentent respectivement l’Islam sunnite et l’Islam chiite, sont depuis longtemps à couteaux tirés. Au mois de mars de cette année, à la surprise de tout le monde, les deux pays ont réussi à une réconciliation totale grâce à la médiation chinoise. Le 24 février dernier, après un an de l’élatement de la crise ukrainienne, la Chine a publié le document « Position de la Chine sur le règlement politique de la crise ukrainienne », proposant une solution qui s’attaque à la fois aux symptômes et aux causes profondes de cette crise, laquelle a eu des réponses positives de nombreuses parties. Au mois de mai de cette année, le représentant spécial du gouvernement chinois pour les affaires eurasiennes, M. Li Hui, s’est rendu en Ukraine, en Pologne, en France, en Allemagne et en Russie pour une interaction en profondeur avec toutes les parties concernées dans l’objectif du règlement politique de la crise ukrainienne.
La Chine est depuis toujours un contributeur au développement mondial. Avec une croissance annuelle moyenne du PIB de 6,6 % entre 2013 et 2021, sa contribution moyenne à la croissance économique mondiale a atteint 38,6 %, soit plus que celle de l’ensemble des pays membres du G7. Elle constitue ainsi le premier moteur de la croissance économique mondiale. La Chine promeut un développement de haute qualité et une ouverture de haut niveau sur le monde extérieur, maintient la sécurité et la stabilité des chaînes industrielles et des chaînes d’approvisionnement mondiales et est devenue le principal partenaire commercial pour quelque 140 pays et régions. Au cours des dix années qui ont suivi son lancement, l’Initiative « la Ceinture et la Route » a vu la participation de plus des trois quarts des pays du monde et de 32 organisations internationales, attirant près de 1 000 milliards de dollars d’investissements, réalisant à plus de 3 000 projets de coopération, créant 420 000 emplois pour les pays le long de l’itinéraire et permettant à près de 40 millions de personnes de sortir de la pauvreté. Il y a cinq ans, le président Xi Jinping a décidé d’organiser l’Exposition internationale d’importation de la Chine dans le but d’accroître l’ouverture et de faire du grand marché chinois une grande opportunité pour le monde, et cette détermination à étendre le marché et à promouvoir les importations est sans équivalent dans le monde. Jusqu’à présent, cette exposition est devenue une fenêtre pour la Chine de construire un nouveau modèle de développement, une plateforme pour promouvoir l’ouverture de haut niveau et un produit public international à partager dans le monde entier. Dans un contexte du durcissement des conditions de financement à l’échelle mondiale, de l’inflation élevée dans de nombreux pays et de la crise bancaire aux États-Unis et en Europe qui ralentit la croissance économique, la reprise économique de la Chine a donné un élan considérable à l’économie mondiale et la Banque mondiale a même revu sa prévision de croissance à 5,6 % pour la Chine.
La Chine est depuis toujours un défenseur de l’ordre international. Elle défend fermement les buts et principes de la Charte des Nations Unies, le système international centré sur l’ONU et l’ordre international fondé sur le droit international. Sa participation aux affaires multilatérales est tous azimuts. La Chine a adhéré à presque toutes les organisations internationales intergouvernementales à vocation universelle et à plus de 600 conventions internationales, conclu plus de 27 000 traités bilatéraux et rempli scrupuleusement ses obligations internationales. La Chine travaille activement à promouvoir la cause de la paix mondiale et prend une part active aux processus internationaux de contrôle des armements, de désarmement et de non-prolifération. Elle est le plus grand fournisseur de Casques bleus parmi les 5 membres permanents du Conseil de Sécurité et le deuxième contributeur financier à l’ONU et à ses opérations de maintien de la paix. Pour la Chine, les pays, qu’ils soient grands ou petits, puissants ou faibles, riches ou pauvres, sont membres égaux de la communauté internationale. En tant que pays en développement, la Chine se tiendra toujours aux côtés des autres pays en développement, continuera de défendre leur juste cause et de les aider à relever les défis et soutiendra pleinement leurs efforts visant à augmenter la représentation et le droit à la parole sur la scène internationale.
L’émergence rapide de la Chine a suscité un malaise pour certains pays occidentaux, qui ont présenté la Chine comme une menace et un risque. En effet, les véritables risques auxquels le monde est confronté consistent à attiser la confrontation des camps et à préparer une nouvelle guerre froide, à s’ingérer arbitrairement dans les affaires intérieures d’autres pays et à provoquer des troubles et le chaos dans la région, à politiser les questions commerciales et scientifiques et à déstabiliser les chaînes industrielles et d’approvisionnement mondiales, à répercuter les risques économiques et financiers nationaux à l’étranger et à accaparer les richesses mondiales comme une récolte saisonnière. La communauté internationale doit y être vigilante et faire face à ces risques. Le président Xi Jinping a proposé l’Initiative pour le développement mondial, l’Initiative pour la sécurité mondiale et l’Initiative pour la civilisation mondiale, en recherchant fermement le progrès pour l’humanité et le bien-être pour tous. La Chine s’engage fermement à faire progresser encore davantage l’ouverture de haut niveau et à offrir aux entreprises de tous les pays un environnement des affaires qui est conforme aux règles du marché, à la législation et aux normes internationales. Elle poursuit sa coopération en matière d’économie, de commerce, de science, de technologie et d’investissement avec tous les pays sur la base du respect mutuel et des avantages réciproques. Elle défend fermement l’équité et la justice internationales et favorise le règlement des différends par le dialogue et la consultation. Un tel pays est une source d’opportunités au lieu d’être celle de risques.