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Gatete de la CEA plaide pour une éducation basée sur les compétences pour le progrès technologique de l’Afrique

Addis-Abeba, le 19 février 2024 (CEA) – « Nos conversations ne devraient pas seulement porter sur le nombre de personnes scolarisées, mais plutôt sur le nombre de personnes qualifiées », a déclaré le Secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), Claver Gatete.

S’exprimant lors de l’édition 2024 du Forum annuel des entreprises africaines (ABF2024), de la CEA, qui s’est tenu à Addis-Abeba, en Éthiopie, le 19 février 2024, il a souligné l’importance de réorienter l’éducation pour aborder sa pertinence et son inclusivité à l’ère du numérique.

Avec des centaines de participants, dont des représentants de gouvernements et du secteur privé de toute l’Afrique et d’ailleurs, l’ABF2024 a servi de foyer de discussions sur le pouvoir transformateur de la technologie et de l’innovation pour l’avenir du continent.

  1. Gatete a souligné le potentiel de l’Afrique pour devenir une puissance mondiale de solutions grâce à des efforts concentrés dans les domaines de la science et de la technologie.

« Investir dans ces domaines est crucial pour la création d’emplois, l’augmentation de la productivité et l’amélioration de la compétitivité », a déclaré M. Gatete, soulignant également l’importance de l’Intelligence artificielle (IA) et de l’apprentissage automatique en tant qu’outils essentiels pour relever les défis sociaux et économiques.

Tout en reconnaissant la croissance significative de l’accès au haut débit et la valeur du marché de l’argent mobile à 836,5 milliards de dollars, M. Gatete a souligné que ces réalisations sont dérisoires en comparaison du vaste potentiel disponible. Il a soulevé des questions cruciales sur la nécessité de combler le déficit de compétences numériques de 650 millions de travailleurs d’ici 2030 et de créer des millions d’emplois pour la jeunesse africaine.

« Le potentiel de l’économie numérique de l’Afrique est énorme. Toutefois, pour réaliser ce potentiel, il faut combler les lacunes critiques en matière de compétences numériques, de génération et d’utilisation des données, ainsi que de l’infrastructure requise », a-t-il ajouté.

Le Vice-Président de Google pour les marchés émergents, Doron Avni, a souligné le pouvoir transformateur de l’IA et son rôle potentiel pour permettre une croissance durable et inclusive en Afrique. Il a appelé à une éducation inclusive à l’IA et à des investissements gouvernementaux dans ce domaine, ajoutant que « faire de l’IA et construire l’IA pour l’Afrique par l’Afrique » est une chose que Google soutient fermement.

Le Ministre d’État chargé de l’Éducation, Yusuf Tanko Sununu, représentant le Président nigérian au Forum, a appelé à une approche radicale de l’éducation, déclarant : « Il est temps de sortir des sentiers battus si nous devons réaliser la transformation que nous souhaitons ». Il a souligné la nécessité d’intégrer la technologie dans les systèmes éducatifs.

La nécessité d’une réforme de l’éducation à travers l’Afrique a également été reprise par le Ministre de l’enseignement supérieur, du développement scientifique et technologique du Zimbabwe, M. Amon Murwira. Il a préconisé de passer d’un système qui produit de simples beaux parleurs à un système qui cultive des acteurs, en particulier dans les domaines de la technologie et des STEM, afin de garantir une industrialisation et une modernisation durables en Afrique.

Dans le même ordre d’idées, le Ministre botswanais des communications, de la connaissance et de la technologie, Thulaganyo Merafe Segokgo, a souligné que la technologie et l’innovation ont le potentiel de stimuler considérablement la transformation de l’Afrique tout en garantissant un avenir respectueux de l’environnement pour le continent. Il a noté que le Botswana a fait de grands progrès dans la construction d’une « infrastructure numérique qui ne laisse personne de côté ».

Le forum a été un point de convergence pour les Partenariats public-privé, avec des géants de la technologie comme Google en tête, illustrant les efforts de collaboration nécessaires pour réaliser le Programme de développement durable à l’horizon 2030 et l’Agenda 2063 : L’Afrique que nous voulons.

À propos du Forum des entreprises africaines

Le Forum des entreprises africaines a pour objectif de promouvoir un dialogue continu entre les secteurs privé et public en Afrique afin d’accélérer les efforts collectifs vers la réalisation du Programme de développement durable à l’horizon 2030 et de l’Agenda 2063 : L’Afrique que nous voulons, de l’Union africaine. Les thèmes des éditions précédentes du Forum étaient les suivants : L’investissement en 2018 ; la santé en 2019 ; investir dans les personnes, la planète et la prospérité en 2020 ; une finance innovante pour construire vers les Objectifs de développement durable en 2021 ; et investir dans les infrastructures de transport multimodal et de tourisme pour optimiser les avantages de la Zone de libre-échange continentale africaine en 2022 et Faire fonctionner les crédits carbones en Afrique en 2023.

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À propos de la CEA

 

Créée en 1958 par le Conseil économique et social (ECOSOC) des Nations Unies, la CEA est l’une des cinq commissions régionales de l’Institution et a pour mandat d’appuyer le développement économique et social de ses États membres, d’encourager l’intégration régionale et de promouvoir la coopération internationale pour le développement de l’Afrique.

Composée de 54 États membres, la Commission économique pour l’Afrique (CEA) joue un double rôle en tant qu’organisme régional de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et en tant que partie intégrante du paysage institutionnel régional en Afrique.

 

Pour plus d’informations, rendez-vous sur : www.uneca.org

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La Section des communications
Commission économique pour l’Afrique
BP 3001
Addis-Abeba (Éthiopie)
Tél. +251 11 551 5826
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