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Etat des lieux de la ZLECAf à la 6ème Réunion de l’UA à Accra : Issoufou Mahamadou confirme son leadership à l’échelle du continent

Issoufou Mahamadou, ancien Président de la République du Niger

L’ancien président de la République du Niger, Issoufou Mahamadou, Champion de la Zone de Libre Échange Continentale Africaine (ZLECAF), était à Accra en République du Ghana où il a pris part à la 6ème réunion trimestrielle de coordination de l’intégration africaine de l’Union Africaine (UA). L’’infatigable Champion de la ZLECAF a présenté à cette occasion, devant un parterre de chefs d’États africains massivement présents à ce rendez-vous, un rapport détaillé sur les progrès réalisés dans cette initiative économique déterminante

pour l’avenir du continent africain. De grandes enjambées ont été enregistrées sur ce chantier, confirmant le leadership panafricaniste incontesté de l’ancien président de la République et son investissement de soi dans la réalisation de cette Zone tant souhaitée par les Chefs d’État africains.

 « Si tu veux réussir un sujet compliqué et difficile, confie le   au président du Niger. Il est magique mon grand frère ! », a déclaré le Président Togolais Faure Gnassingbé à l’occasion du premier sommet de coordination entre l’Union africaine et les Commissions économiques régionales, couplée à la Session extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement de l’Union Africaine tenue à Niamey les 6 et 7 juillet 2019. L’Histoire est en train de lui donner raison.

Confié en 2017 au Président du Niger Issoufou Mahamadou, alors en exercice, le projet emblématique de la ZLECAF a connu déjà une avancée fulgurante en 2018 avec 44 États qui signèrent l’accord portant sur la libération du commerce des marchandises et des services ainsi que sur le règlement des différends. « Un chiffre record dans les annales de l’architecture juridique de notre Union », s’était félicité Moussa Faki Mahamat, président de la commission de l’Union Africaine à l’époque.

Avec un tel exploit, les Chefs d’État et de Gouvernement de l’Union Africaine avait renouvelé leur confiance au Président Issoufou, après son deuxième et dernier mandat à la tête du Niger pour poursuivre ce chantier si cher au continent. Aujourd’hui les résultats sont là, le dossier avance à grand pas.

Dans le rapport qu’il a présenté, le 21 juillet 2024 à Accra au Ghana, à la sixième (6ème) réunion de coordination semestrielle de l’Union Africaine et des Communautés Economiques Régionales (CER), à la date de juillet

2024, 54 États membres de l’Union africaine ont signé l’Accord et 47 États parties l’ont ratifié et ont déposé leurs instruments de ratification.

La République du Liberia vient de finaliser le processus législatif interne de ratification de l’Accord. La procédure de notification et de dépôt de ses instruments auprès de la Commission de l’Union Africaine a été entamée et son aboutissement portera le nombre d’États parties à 48.

Un véritable exploit qui n’est pas passé inaperçu par les Chefs d’État présents à Accra qui saluent la passion et la détermination du Président Issoufou dans la conduite de ce processus qui donne de l’espoir au continent.

Six États membres n’ont pas encore ratifié l’accord et le président Issoufou a rassuré les Chefs d’État de la poursuite des discussions avec les gouvernements des États membres concernés, avec pour objectif de voir la totalité des 55 États adhérer à l’Accord.

Par rapport aux principales évolutions dans le processus de mise en œuvre de la ZLECAF, relativement à l’Accès aux marchés, le nombre des listes provisoires de concessions tarifaires passent de 45 à 46, à compter de juillet 2024.

Concernant les Règles d’Origine pour les secteurs de l’automobile et du textile à la date limite de juin 2024, Le rapport présenté par le Président

Issoufou relève que ‘’des progrès considérables ont été réalisés dans l’augmentation de la couverture totale des règles d’origine cette couverture est maintenant de plus de 92 %.’’

Sur l’Initiative du commerce guidé, le nombre est passé de 7 à 39 États parties couvrant l’ensemble des cinq régions de l’Union africaine, dépassant largement l’objectif attendu de 29 États. 39 États parties à la ZLECAf sont prêts à commencer des échanges commerciaux significatifs dans le cadre des règles préférentielles de la ZLECAf et à ce jour, quatre (4) sociétés commerciales ont été créées respectivement au Ghana, en

Égypte, au Rwanda et au Kenya. Le Rapport du Champion de la ZLECAF souligne que ‘’Le Secrétariat continue d’inciter d’autres États parties à créer des sociétés commerciales de la ZLECAf qui joueront le rôle d’agrégateurs commerciaux et augmenteront la participation des micros, petites et moyenne entreprises au commerce dans le cadre de la ZLECAf.’’

Sur les engagements spécifiques au titre du Protocole sur le commerce des services, le nombre de listes est passé de vingt-deux (22) à vingt-quatre (24).

Grande enjambée aussi sur le transit qui constitue une question cruciale pour les pays de l’union, notamment en termes de ports, d’infrastructures d’entreposage, de qualité des réseaux de transport et de connectivité, des secteurs de la finance et de l’assurance, ainsi que les douanes. Les travaux de mise en œuvre du système de transit de la ZLECAf, avec une couverture continentale, est en phase de finalisation, souligne le rapport et le Secrétariat de la ZLECAf travaille en partenariat avec Afreximbank et le COMESA afin de développer un système de garantie unique qui assure aux Autorités douanières leurs recettes, si les marchandises sont déclarées comme étant en transit et ne quittent pas le territoire de transit.

Il reste toutefois, a souligné le Président Issoufou, champion de la ZLECAF de nombreux défis à relever, notamment sur le plan financier, Institutionnel, climatique et sécuritaire. Sur le plan sécuritaire spécifiquement, « Faire taire les armes » était un des projets phares du premier plan décennal 2013- 2023 de l’Agenda 2063, a rappelé l’ancien président du Niger qui relève que ‘’ Cet objectif n’a pas été atteint en 2020 comme prévu’’. Pire, la situation sécuritaire se dégrade malheureusement sur le continent. Or, la sécurité et la paix constituent des prérequis à la mise en œuvre de la ZLECAf, a-t-il prévenu.

Convaincu que la Zone de libre-échange continentale africaine est la clé qui permettra au continent de franchir une étape historique, à condition que d’autres projets, qui contribuent à la réalisation des objectifs de la ZLECAf, soient également mis en œuvre de manière simultanée, le Champion de la ZLECAF a plaidé pour une étroite liaison entre la réussite de la ZLECAf et la mise en œuvre des autres instruments, projets et programmes de l’Agenda 2063. Il faut dire que le rapport assorti de plusieurs recommandations pertinentes a rassuré les Chefs d’État africains qui sont désormais convaincus que le choix porté sur le Président Issoufou Mahamadou en tant que Champion de la ZLECAF, pour conduire ce projet était des plus judicieux en raison de son engagement et de sa détermination pour la cause africaine.

Adoum Boulkassoum

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