Sur les 15 partis politiques ayant déposés leurs dossiers de candidatures, 5 ont été recalés et 10 ont été déclarés éligibles par le juge constitutionnel.
Elles sont au total 10 formations politiques sur la ligne de départ pour la bataille du 18 juin 2023 à savoir : MODEN-FA LUMANA AFRICA, PNDS-TARAYYA, P.S.D-BASSIRA, PNPD AKAL-KASSA, MPR JAMHURIYA, PJP Génération Doubara, MPN (KIISHIN KASSA), Alliance des Mouvements pour l’Emergence du Niger (AMEN-AMIN), Union pour le Renouveau Démocratique (UPRD KANDE GOMNI) et le Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD- NASSARA).
Les formations politiques dont les dossiers ont été rejetés pour des raisons diverses sont : ANDP Zaman-lahiya, FANN Niger Kama Kanka, MCRR-Godiya, PJD-Hakika, et R.D.R Tchanji.
Cinq (5) sièges sont à pourvoir pour le compte de la neuvième région (Diaspora) et le scrutin interviendra le 18 juin 2023, conformément au chronogramme établit par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).
Censés être élus au mois de décembre 2020 comme les 166 autres députés nationaux, les cinq (5) députés de la diaspora ont vu leur élection repousser suite à la fermeture des frontières causée par la pandémie de la Covid-19 à l’époque. Dès lors, la CENI a saisi la Cour Constitutionnelle qui a déclaré conforme à la constitution le report de ces élections dont la tenue a été annoncée pour une date ultérieure mais au moment opportun par Me Issaka Souna, le lendemain des élections générales de l’année 2020-2021.
En 2022, le processus a été relancé et à la date d’aujourd’hui, toutes les dispositions ont été prises par la CENI pour organiser les législatives partielles à la date indiquée.
L’élection des députés de la diaspora est la deuxième du genre après celle de 2016. Une fois élus, les cinq représentants des nigériens de l’extérieur rejoindront l’hémicycle de l’Assemblée nationale et complèteront la liste des députés à 171 en lieu et place de 166 qui siègent actuellement.
Il faut noter par ailleurs qu’il y a quinze (15) pays qui ont été retenus dont douze (12) en Afrique et trois (3) pour les autres continents dans le cadre de cette compétition électorale.
Des critères ont été définis pour recenser les pays dans lesquels ces opérations électorales doivent se tenir. Ces critères sont liés principalement à la présence d’une grande communauté atteignant au moins 50 Nigériens en âge de voter dans les pays en question.
C’est sur la base de ces critères que les institutions concernées par ces opérations notamment le Ministère des Affaires Etrangères, le Ministère de l’Intérieur et de la Commission Electorale Nationale Indépendante ont retenu la liste des quinze (15) pays. Il s’agit de : Algérie, Maroc, Nigeria, Burkina Faso, Mali, Sénégal, Bénin, Togo, Côte d’Ivoire, Ghana, Cameroun Tchad, Belgique, France, USA.
Avec seulement 15 partis politiques ayant déposés leurs candidatures et seulement dix en compétition sur presque 200 organisations politiques que compte le pays, les observateurs se demandent pourquoi ce manque d’intérêt, alors que cette consultation électorale se tient à mi-mandat, c’est-à-dire, vers la moitié du mandat des autorités actuelles, moment opportun pourtant pour les partis politiques pour se jauger.
Ibrahim Moussa