S’il y’a un terrain sur lequel le Conseil National pour la Sauvegarde de la patrie se singularise, c’est le train de mesures sociales et administratives qui répondent aux aspirations profondes des populations. Confrontées à la vie chère et aux impacts des sanctions cyniques prises par la CEDEAO et la communauté internationale, les populations nigériennes durement éprouvées ne cessaient de solliciter de nouvelles autorités des mesures pouvant atténuer leurs souffrances. Stabilisation du prix du sac de riz, interdiction d’exportation de certaines denrées alimentaires, réduction du prix de litre de l’essence et du gasoil à la pompe, exonération des frais de douanes sur certains produits de premières nécessités étaient autant de mesures qui ont été prises par les plus hautes autorités pour répondre aux préoccupations des populations.
A cela se sont ajoutés, sur le plan sanitaire, la réduction de 50% des frais de consultation et d’hospitalisation et la gratuité de la césarienne et de la dialyse.
Face aux catastrophes naturelles, notamment les inondations qui ont endeuillé le pays et provoqué de nombreuses destructions de biens matériels, l’Etat a déployé une enveloppe de plus de 12 milliards de FCFA pour parer dans l’immédiat aux urgences et réparer les grands dégâts causés par les eaux sur les infrastructures.
Récemment c’est le prix de la tonne de ciment qui a été réduit de l’ordre de 35%, donnant une opportunité à ceux qui le désirent de passer des maisons en banco au dur.
Ces mesures sociales et administratives, il faut le dire, ont été saluées par les populations qui estiment que le CNSP prête une oreille attentive à leurs préoccupations malgré les nombreux défis auxquels est confronté le pays.
Dans les prochains jours, il est annoncé le rachat par l’Etat à des prix raisonnables, des principales céréales récoltées par les paysans pour éviter qu’ils tombent dans les mains des spéculateurs.
Ce sont là autant de mesures hardies prises par le CNSP qui doivent être poursuivies en raison des impacts qu’elles ont eu sur les populations qui s’en félicitent.
Mato Mani