Le 16 juin dernier, les autorités maliennes de la transition ont demandé au Secrétaire Général des Nations Unies Antonio Guterres, le retrait de la Force Multinationale pour la Stabilisation du Mali (MINUSMA) de son territoire.
La demande a été officiellement faite par le Ministre des Affaires Etrangères M. Abdoulaye Diop devant le conseil de sécurité réunit pour sa 9350ème session à new York. Parmi les raisons avancées par le patron de la diplomatie malienne, figure entre autres : la non efficacité de cette force qui n’a pas pu empêcher aux terroristes de gagner du terrain. L’insécurité qui était au Nord, a gagné le sud, malgré les dix (10) ans de présence de cette force onusienne, ont déploré les autorités de la transition.
Dans le communiqué n°055, le gouvernement de la transition reproche également à la MINUSMA d’être à la base de la dégradation de la situation sécuritaire dans le nord du pays. « En outre, la MINUSMA devient désormais une partie du problème notamment en alimentant les tensions intercommunautaires exacerbées par des allégations d’une extrême gravité et qui sont fortement préjudiciables à la paix, à la réconciliation et à la cohésion nationale. », a souligné le Communiqué.
48 heures après cette annonce, le gouvernement de la transition au Burkina voisin a apporté son soutien indéfectible au Mali à travers un communiqué en date du 18 juin 2023 signé par le porte-parole du Gouvernement Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO.
« Le gouvernement burkinabè félicite le Mali pour ce choix assumé, qui est conforme à la mission stratégique de l’Etat malien dans la lutte contre le terrorisme et pour la restauration de la sécurité et la paix au Sahel. », précise le communiqué.
Ibrahim Moussa