Conformément à la vision du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) déclinée dans son livre « Ma vision pour un Niger véritablement indépendant et prospère », le Niger commence à mettre en exécution sa feuille de route dans le domaine pétrolier et minier. Cet élan a commencé avec le retrait des permis d’exploitation d’uranium de Imouraren S.A à ORANO et de Goviex sur le site de Madaouela qui sont tous tombés dans le domaine public national. Concomitamment la SONIDEP a vu ses charges s’élargir avec compétence pour l’exploration du pétrole.
L’on se rappelle que dans le secteur Minier et pétrolier, le Chef de l’État, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani s’est engagé à améliorer la performance des entreprises existantes tout en garantissant que l’État procédera à la prise de participation ou à la création de Sociétés dans des domaines névralgiques pour la souveraineté nationale.
C’est désormais chose faite. Le Conseil des Ministres du 19 septembre 2024 a, en effet décidé par décret de la création de deux sociétés d’État dans ce domaine de l’exploitation des ressources minières. Il s’agit de la Société d’État dénommée « Mazoumawa National Gold Company », en abrégé MNGC et de la Société d’État dénommée « Timersoi National Uranium Company », en abrégé TNUC. La première interviendra dans l’exploitation de l’or et la seconde dans l’exploitation de l’uranium.
L’objectif visé à travers la création de ces deux (02) sociétés d’État, a indiqué le communiqué du Conseil des Ministres du 19 septembre 20024, est de permettre à notre pays d’assurer une gestion optimale des ressources tirées des exploitations aurifère et uranifère en toute souveraineté et au bénéfice de la population nigérienne.
Le ton est donc donné ! Il reste à mobiliser toutes les compétences et tous les moyens pour rendre opérationnelles et efficientes ces sociétés d’État.
Mato Mani