Cet atelier qui durera deux jours vise á :
- examiner et enrichir le projet de rapport de l’étude sur les principales opportunités de chaînes de valeur en Afrique de l’Ouest ;
- informer et mobiliser les acteurs impliqués, notamment le secteur privé et leur structures faitières au plan régional sur le projet de développement de chaines de valeurs en Afrique de l’Ouest dans le contexte de la ZLECAf ;
- convenir d’une feuille de route sous-régionale sur la mise en œuvre des recommandations de l’étude et en particulier du développement des chaines de valeurs en Afrique de l’Ouest, en cohérence avec les initiatives de la CEDEAO dans ce domaine.
Les chaînes de valeur, que ce soit au niveau régional ou mondial, représentent le nouveau visage du commerce international. Elles sont en plein essor et représentent aujourd’hui près de la moitié du commerce mondial total. Elles sont associées à divers avantages, notamment la réduction de la pauvreté, la génération de revenus, la transformation structurelle et la croissance inclusive. Par exemple, il a été démontré qu’une augmentation de 1 % du commerce par le biais des chaînes de valeur entraîne une augmentation de plus de 1 % du revenu par habitant d’un pays, ce qui représente plus du double du gain de revenu attribué du commerce ordinaire (référence : Banque Mondiale, Rapport sur le Développement dans le Monde 2020).
Avec l’avènement de la ZLECAf, il est escompté que le commerce intra-régional augmente de manière significative. En effet, selon les simulations de la CEA , la mise en œuvre de la ZLECAf devrait générer á l’horizon 2045 un accroissement des échanges intra-Africain de 33,8% (contre seulement moins de 20% en 2020). Cela devrait se traduire par un accroissement des échanges de produits agroalimentaires de 41,1%, industriels de 39,0%, énergétiques et minières de 16,10% et des services de 39.2%. Dans l’espace CEDEAO, la mise en œuvre effective de l’accord devrait générer plus de gain qu’au niveau régional, soit plus de 32% des gains du niveau continental, notamment en termes d’échange intra-Africain y compris au niveau des filières á fort potentiel de valeur ajoutée, de PIB, de bien-être.
Les représentants des organisations régionales et nationales du secteur privé, des ministères en charge du commerce, de l’industrialisation, des PME/PMI, de l’agriculture, des différents comités nationaux et régionaux du commerce (ZLECAf, facilitation du commerce, etc.), des organismes régionaux (CEDEAO, UEMOA, Secrétariat de la ZLECAf, etc.), et des organisations des Nations Unies telles que la CEA, le PNUD, la CNUCED, le CCI, l’ONUDI prendront part à cet atelier.
Pour plus d’informations, veuillez contacter : Tahirou Gouro, Chargé de Communication, CEA- BSR/AO Email : gouro2@un.org
-Fin-
À propos de la CEA
Créée en 1958 par le Conseil économique et social (ECOSOC) des Nations Unies, la CEA est l’une des cinq commissions régionales de l’Institution et a pour mandat d’appuyer le développement économique et social de ses États membres, d’encourager l’intégration régionale et de promouvoir la coopération internationale pour le développement de l’Afrique.
Composée de 54 États membres, la Commission économique pour l’Afrique (CEA) joue un double rôle en tant qu’organisme régional de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et en tant que partie intégrante du paysage institutionnel régional en Afrique.
Pour plus d’informations, rendez-vous sur : www.uneca.org
Publié par :
La Section des communications
Commission économique pour l’Afrique
BP 3001
Addis-Abeba (Éthiopie)
Tél. +251 11 551 5826
Adresse électronique : eca-info@un.org
Suivez nous sur les réseaux sociaux :