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Attaque armée à Assamaka (Arlit) : Sept (7) morts et 37 suspects interpellés

La localité d’Assamaka située à 245 kilomètres au Nord-Ouest d’Arlit vers la frontière algérienne a fait l’objet d’une attaque par des hommes armés non identifiés. Des sources locales indiquent que dans les environs de 13 heures locales, ce samedi 19 octobre 2024, six (6) voitures de marque Toyota, à bord desquels se trouvent des hommes armés, ont fait irruption sur une  (&) position mixte des Forces de Défense et de Sécurité. La même source ajoute qu’il s’agit d’une attaque simultanée qui a visé trois postes : Forces Armées Nigériennes (FAN), Garde Nationale (GN) et Police Nationale (PN). Après des affrontements entre les assaillants et les Forces de Défense et de Sécurité, on déplore malheureusement sept (7) pertes en vies humaines dont un civil. On dénombre également cinq (5) blessés et une personne portée disparue. Il est à signaler que les agresseurs ont emporté une arme collective 12.7, un (1) M 80 et 9 fusils Ak 47.  La poursuite engagée et le ratissage ont permis d’interpeller 37 suspects.  Les  assaillants ont pris la direction du Mali soulignent des sources sécuritaires.

L’attaque vient d’être  revendiquée par les forces armées libres (FAL), un front rebelle créé tout récemment par Rhissa Ag Boula, ancien conseiller avec rang de ministre du président déchu Mohamed Bazoum.

Dans le communiqué signé par Général Egourou, avec  le titre du Chef d’État-major des Forces Armées Libres (FAL), ledit front s’est attribué la paternité de l’attaque d’Assamaka.

« Les Forces Armées Libres (FAL) ont mené une opération coordonnée contre les trois positions des forces de défense et de sécurité à Assamaka, dans la région d’Agadez », précise le communiqué.

Depuis l’annonce de sa création, il y a de cela quelques jours, c’est pour la première fois que le front des forces armées libres revendique une attaque contre les intérêts du Niger.

Pour rappel, le 9 octobre 2024, le fondateur dudit front Rhissa Ag Boula a été déchu provisoirement de sa nationalité nigérienne avec huit (8) autres dignitaires de l’ancien régime. Une déchéance dont il a d’ailleurs contesté dès le lendemain, à travers un audio partagé sur les réseaux sociaux.

 

Moussa Ibrahim